Cavalcade Forestière. [ En cours ]

Salut à tous.
Voici une fan-fic' que je fais pour m'amuser !
Ce n'est pas pour autant qu'elle sera baclée.
Voici le début :

Bill inspira profondément les odeurs de bois et de résine, ferma les yeux, fit quelques pas aveugles à travers le doux feuillage… et percuta Tom, qui c’était arrêté pour regarder la vue spectaculaire sur la verdure luxuriante qui s’offrait a lui.
Ils se retrouvèrent tout les deux par terre, embourbés dans la gadoue.
_ TOM ! Hurla Bill en écartant de son visage des mèches de cheveux gluantes de boue. COMBIEN DE FOIS J’ T’AI DIS DE…
_ ... ne pas t’arrêter brusquement sans prévenir, je sais, coupa l’interpellé. Tu radotes, mon p’tit Billou !
Bill poussa un soupir excédé et se releva tant bien que mal.
Il glissa deux fois.
Tom éclata de rire.
Bill s’apprêtait à répondre le plus méchamment possible, rien que pour jouer le jeu de son frère, lorsqu’une furie sortit des buissons en quatrième vitesse et le percuta.

La suite ?

OUI oui silotplé ve savoir la suiteeeeeeeeeeeeee!!!!

Ouais je veux une suite !!

¤ Hihihihi ¤ J'ai du succès XD
Voila a big suite parce que j'ai plein d'inspi

Il tomba, les yeux grands ouverts emplis de surprise, sur un Tom toujours assit dans la boue qui se retrouva avec deux autres corps sur le ventre.
L’amas de corps, pêle-mêle, demeura inextricablement lié durant quelques minutes, pendant lesquelles on n’entendait que le halètement continu de la personne qui les avait percutés et qui cherchait à reprendre son souffle.
Un halètement qui se transformait en martèlement des nerfs, et qui vibrait dans la tête comme une abeille géante _ et gênante.
Bill songea brièvement que, pour être épuisée comme ça, la personne en question avait du traverser au moins la moitié du pays, et sûrement plus.
Il n’avait peut être pas tord…
Tom, enfouis sous cet amas de corps, avaient des pensées beaucoup plus négatives.
Et un peu futiles sur les bord, même.
¤ Mais pourquoi ce putain [| Excusez la grossierté du mot en question |] de manager a-t-il tenu à ce qu’on fasse des foutues randonnées ?! ‘C’est pour votre santé ! Un grand bol d’air et un peu d’exercice vous feront le plus grand bien !’ qu’il nous a dit. J’ t’en donnerais, moi, des bols d’air et d’l’exercice ! Si c’est pour se retrouver enterré vivant, j’voies vraiment pas l’intérêt ! >.<’’ ¤

_ Bon ça bouge là haut ? S’énerva t-il.
Bill grimaça lorsque la personne qui avait squattée son dos se retira. Elle était vachement lourde !
Il se releva juste à temps pour la voir faire mine de s’éloigner.
Il la retint par le bras.
_ Hey, mademoiselle, vous allez où comme ça ?
Car c’était une superbe jeune fille, avec de longs cheveux blonds aux reflets dorés et de grands yeux vert émeraude, merveilleusement semblables aux yeux des grands félins sauvages.
L’éclat qui brillait dans ces yeux là, à cet instant, était celui de la peur.
Tom, qui s’était relevé, tout dégoulinant de boue, sembla oublier momentanément ses problèmes et émit un sifflement.
Un sifflement admiratif, que Bill connaissait bien : Tom le Grand Prédateur venait de se trouver une nouvelle proie.
La proie en question avait bon nombre d’écorchures, probablement l’œuvre des branches basses, et de la terre sèche, humide, ou même crayeuse un peu partout. Mais cela n’entrait pas du tout en ligne de compte.
Elle ne sembla même pas s’apercevoir de la présence de Tom, et concentra son attention sur son souffle difficile à dompter et sur Bill, qui attendait, la tenant toujours.
_ Il… Elle… Ca… ça me suit… pas de temps à perdre j’ai peur ça va me tuer ça va nous tuer il faut partir ! Débita t-elle d’un trait.
Bill, sans la lâcher, conscient qu’il avait affaire à une belle âme en détresse, haussa les sourcils :
_ Ecoutez mademoiselle, je ne doute pas que ce que vous venez de dire est très important, mais ne pourriez vous pas répéter un peu plus posément ? Parce que, vous comprenez…
Mais sa phrase fut interrompue par un bruit de cavalcade et de craquements de brindilles.
Comme si un rhinocéros lancé à pleine puissance arrivait au galop sans ce soucier une seule seconde de les écraser.
Quel qu’il soit, le mystérieux « ça » de la jeune fille était maintenant derrière eux.
_ Pas le temps ! Hurla t-elle, hystérique, avant de se mettre à courir.
Bill, surpris, fut entraîné par la jeune fille. Même une fois qu’elle en eu enclenchée la quatrième vitesse, il ne la lâcha pas.

frère, mais il n’eut pas le temps de prononcer le « Où est-il passé ? » qui lui trottait dans la tête à haute voix. Ca arrivait, et ça faisait de plus en plus de bruit.
_ AH ! ATTENDEZ MOAHAHAHAHAHAHAHA !! S’époumona t-il en se lançant à la poursuite de Bill et de la jeune fille.
Seule ombre au tableau : il ne savait pas du tout quelle direction ils avaient pris !
_ OH MERDEUHHHHH !! Les salauds !
Des larmes de peur et de rage se mirent à couler sur ses joues, semblables à des sillons de désespoir ou à d’amères ruisseaux de tristesse.
« Pourquoi cela n’arrive qu’à moi ?! »

Wow ! XD
I inspiration

Alleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez la suiteeeeeeeeeeeeeuuhhhhhhhhhhhh!!!

SuItE sUiTe SuItE sUiTe !!!!!!!!

Bill suivait toujours la fille.
Elle semblait accélérer à chaque pas, alors que lui ralentissait sans cesse.
La peur donnait des ailes, mais la stupéfaction non.
Il risqua un coup d’œil par-dessus son épaule : aucune trace de son frère ou de la mystérieuse chose.
Ils ne couraient donc, pour l’instant, aucun danger.
Bill voulait deux choses ; s’arrêtait et avoir la réponse à ses questions sur la fille et la chose.
Il ne voyait qu’une chose à faire.
Il se laisse doucement distancer.
De un pas.
De trois pas.
De cinq pas.
Il avait lâché la jeune fille depuis le premier écart de distance entre eux.
Il était donc libre de ses mouvements.
Il prit une longue et profonde inspiration, fit quatre pas d’élan à toute vitesse et sauta.
Risqué. Très risqué.
Pour plusieurs raisons.
Déjà, il risquait de rater sa cible et de s’étaler au sol.
Ensuite, il risquait de la blesser et de se blesser, par la même occasion, si il l’atteignait.
Mais le jeu en valait la chandelle.

Tom ne cessait de lancer des regards anxieux derrière son épaule.
Cela faisait un bout de temps qu’il courait.
Il avait un douloureux point de côté sous l’aisselle droite, la boue séchée qu’il avait sur le corps commençait à se craqueler, et il était tombé cinq fois, pour l’instant du moins.
Ha oui : et il avait réussit à semer… la créature.
Ce n’était pas pour autant qu’il avait arrêté de courir. Mais malgré sa frousse démentielle, il allait devoir s’y résoudre.
Il clopine plus qu’il ne coura encore cinq minutes avant de tomber lourdement, tête la première, dans l’herbe verte et douce.
Il poussa un long soupir.
_ ‘J’su’ mort, murmura t-il en un râle sourd, à peine audible.
Il grimaça.
Il allait devoir se lever. Il ne pouvait pas rester là toute l’après midi.
Ou plutôt, il ne voulait pas. Rien que le fait d’envisager de retomber sur La Chose lui foutait les jetons, et pas qu’un peu.
Mince, il était encore jeune ! Aucune envie de mourir maintenant.
Il s’assit en grognant.
Il tenta bien de se relever, mais c’était peine perdue. La seule chose qui aurait pu le stimuler était la peur, et pour l’instant elle s’était heureusement calmée. En surface du moins… Tout au fond de lui, tels d’immondes spectres indésirables, elle croissait encore, froide, glacée, présente.
Il remarqua alors que les arbres avaient l’air plus lugubres. Beaucoup plus lugubres. Il frissonna.

Voila ! Sa vous plait toujours ? =)

j'adooore continue!!

Au même moment, ou presque, Bill percuta la jeune fille de plein fouet.
Extrêmement douloureux, et il ne vous conseille certainement pas d’essayer.
Ils tombèrent sous la violence du choc, ou plutôt basculèrent et roulèrent sur le sol caillouteux et humide.
C’était une sensation désagréable, mais elle lui rappelait les jeux de son enfance, de manière confuse et diffuse.
Il se retrouva au dessus d’elle, le nez dans ses cheveux.
Il huma longuement son parfum.
Il sentait le cœur fragile et chaux de cette ange tombée du ciel battre contre son torse.
Verdict ?
_ Vous êtes une fille délicieuse, lui murmura t-il au creux de l’oreille.
Sans vraiment avoir le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait, il se retrouva un mètre plus loin, les quatre fers en l’air.
Il apprit alors deux ou trois choses plus ou moins utiles à savoir.
De un, les conseils à la noix de Tom ne valaient pas un clou. Ou alors il leurs était incompatible.
De deux et de trois, la Miss en question avait une fameuse répartie et une force surprenante pour son petit acabit.
_ Espèce de petit pervers ! S’écria t-elle.
Ha oui, et une quatrième : elle pouvait avec une voix délicieusement tranchante.

_ Bill ! Biiiiiiiiiiiiiiiil ! Euh… la Fille ! BiiiiIIIiiIIIiiiIIIiiiiil ! La FiiIIIIiiiiiiIIIiille ! Mais répondez merde !
Seul le murmure voluptueux et à peine audible du vent entre les branches et le feuillage des arbres lui répondit.

Bill se releva en grimaçant.
Oula… il avait drôlement voltigé.
_ Désolé, s’excusa t-il.
Il prit son petit air de chien battu qui avait le don d’attendrir les filles.
Celle-ci ne sembla même pas le remarquer, trop occupée à scruter les alentours.
Bill soupira.
_ C’est bon, ce machin nous suit plus…
_ Qu’est-ce que t’en sais ? Rétorqua t-elle.
Bill haussa les sourcils.
Elle leva les bras vers le ciel, l’air pitoyable.
« Un ange déchu » pensa Bill.
Cela le troubla.
_ Désolée. J’ai peur, c’est tout. J’ai très peur.
Bill hocha la tête et désigna un gros rocher près de lui.
_ Tu viens t’asseoir ? Demanda t-il gentiment.
La lueur de peur se ralluma dans les yeux de la mystérieuse jeune fille.
_ Au moindre bruit, on décampe, précisa t-il.
Elle ne répondit rien mais vint s’asseoir, avec seulement une légère réticence.
Il en fit autant.
Elle ne parut pas se tendre lorsqu’il s’assit près d’elle. Cela le rassura. Au moins, elle ne le craignait pas, lui. Ou pas autant que La Chose.
_ Bon… Qu’est-ce que tu sais de… cette chose ?
_ Rien.
Réponse nette, précise et tranchante.
Des larmes vinrent briller dans ses yeux.
Désespoir, terreur, lassitude. Tout cela s’entremêlaient dans ses yeux si beaux et si agréablement sauvages.
Elle se mordit la lèvre inférieure.
_ Rien. C’est ça le pire, murmura t-elle.

Et voila !
Une plus grande suite encore demain, si vous voulez bien sur ^^

Ah oui moi je veut bien!! vite ^^

Tom s’affala à nouveau dans l’herbe.
Il ferait bientôt nuit, dans une trentaine de minutes tout au plus.
Si Bill et La Fille s’évertuaient à ne pas l’entendre, qu’adviendrait-il de lui ?
Bien sur, jamais il n’avouerait aux médias qu’il était terrorisé de passer la nuit en forêt.
Mais d’autres facteurs entraient en compte.
Peur et Terreur en faisaient partis.
Il avait peur pour Bill.
Il avait peur pour lui.
Et même si il ne la connaissait pas encore, et ne la connaîtrait peut être jamais, il avait un peu peur pour La Fille.
Mais plus que tout, il était terrorisé par La Chose.
Vous pensez peut être que c’est complètement stupide d’avoir peur de quelque chose que l’on a jamais vu, et dont on ne fait que soupçonner à un certain degré l’existence.
Vous avez peut être raison.
Mais vous êtes vous déjà retrouvé seul(e) en pleine nuit, traqué par quelque chose dont vous ignorez littéralement la nature ?
Probablement pas.
En tout cas, je pense que Tom ne vous souhaite certainement pas de vivre un jour une telle situation.
Situation étrange. Situation époustouflante.
Situation bizarre. Situation unique.
Situation anormale. Situation impensable.
Situation chevaleresque. Situation terrifiante.
Et bien plus encore.
Tom entendit alors un bruit de succion horriblement gargouillant qui hanterait ses nuits des mois plus tard. Si il s’en sortait.
Des bruits de succion indiquant que quelque chose glissait vers lui.
Des bruits de succion accompagnés de craquements de brindilles brisées.
Quelque chose qui n’était plus vraiment un inconnu à part entière.
Le sang de Tom ne fit qu’un tour.
D’un bond, il se releva en remerciant le ciel de n’être pas resté bêtement pétrifié sur place, à attendre que la créature remonte lentement jusqu’à lui.
Il jeta un coup d’œil rapide et fuyant aux alentours.
Un coup d’œil vif qui trahissait sa peur.
Du feuillage qui bougeait.
Sur sa gauche.
Sans réfléchir une seule seconde de plus, il laissa son instinct de survie prendre possession de son corps et se précipita vers la droite.
Au mépris de sa douleur, de sa lassitude pratiquement permanente et de la nuit qui menaçait de tomber, il se remit à courir.

Courir le plus vite possible.
Courir comme un dératé.
Courir loin de cette chose qui glissait et qui brisait les brindilles.
Courir vers son salut.
Tom Kaulitz, tout comme La Fille quelques minutes plus tôt, venait de démontrer que la peur donnait effectivement des ailes.
Ou au moins des jambes.

Tom déboula littéralement dans la clairière où Bill et La Fille, toujours assis, se reposaient.
Bill avait réussit, par sa présence rassurante, à calmer un peu La Fille.
Dès l’instant où Tom déboula dans la clairière en question, en hurlant « BILL LA MOMIE NOUS COURT APRES », Bill se retrouva par terre, après s’être prit un « Tomboulé » involontaire.
La Fille se releva d’un bond et recommença à courir.
Ne pouvant se lever à cause du poids de Tom sur son dos, Bill hurla :
_ ATTENDS ! RESTES ! C’EST MON FRERE. IL NE TE FERA RIEN. C’EST MON FRERE…
Lentement, La Fille s’arrêta.
Tom se releva, attrapa Bill, se mit à courir en le tirant.
En passant devant La Fille, il lui prit la main par celle qui n’était pas occupé à tirer Bill derrière lui.
Et c’était reparti pour une course poursuite pharaoniquement fulgurante, excusez le terme.
_ Tom, mais qu’est-ce qu’il te prend ? Hoqueta Bill.
_ La Chose… elle est derrière nous, n’est-ce pas ? Gémit faiblement La Fille.
Tom ne répondit pas.
Ce n’était pas la peine.
Et ils couraient.
Tous les trois.
Toujours plus vite.
Tom tenait toujours La Fille de la main gauche, Bill par la main droite.
Une pente. Recouverte d’herbe verte.
Peut être que de l’autre côté de cette petite colline il y aurait quelque chose pour se cacher.
Même si ils ne doutaient pas que La Chose les retrouveraient, tout comme elle avait retrouvé Tom, cela leur laisserait tout de même le temps de se reposer un peu.
Les courses effrénées à répétition, ça fatigue.
Sourires à cette pensée.
Mais pas de mots.
Garder le souffle pour courir.
La pente fut dure à gravir.
Ou peut être était-ce parce qu’ils avaient de moins en moins de force.
En arrivant au sommet, ils accélérèrent afin de rattraper le retard causé par l’ascension.
Mauvaise idée.
Très mauvaise idée.

Sans prévenir, le sol se déroba sous eux.
Ils ne comprirent pas tout de suite ce qu’ils leur arrivaient.
Du froid.
Une sensation glacée se répandant partout en eux, les pétrifiants.
Chaque muscle.
Douleur sourde.
Le manque d’oxygène.
Les cris de leurs poumons, assoiffés d’air.
La peur.
L’impression de décrochage, d’impuissance…
Puis à nouveau de l’air.
A nouveau de la lumière, fragile mais présente.
De l’eau… !
Ils étaient tombés dans une rivière.
Du haut de la pente qu’ils avaient si difficilement gravis, une cascade pure, fraîche, et belle jaillissait fièrement des entrailles de la terre.
Un spectacle stupéfiant.
L’eau paraissait se cristallisée sur le fond orangé rose du couchant.
Le soleil, disque rouge agressif, était encerclé d’un petit arc-en-ciel téméraire lié à la chute d’eau.
Prodigieux.
Mais ils n’avaient pas le temps de s’attarder.
S’accrochant les uns aux autres, ils nagèrent dans l’eau glacée jusqu’à la rive, où ils se hissèrent tant bien que mal.
Tremblants de froid, ils s’allongèrent sur le sol humide, se questionnant du regard.
La Chose les suivrait-elle dans l’eau ? Connaissait-elle un moyen de contourner la rivière ?
Ils étaient épuisés.
Vidés de leur force.
Beaucoup trop éreintés pour se soucier vraiment de La Chose. Elle leur pourrissait la vie, pourquoi ne pas l’oublier un peu ?
Non.
Avec ce genre de raisonnement, ils allaient mourir. Ou au moins être rattrapés par cette Chose.
Bill se tourna vers son frère.
Celui-ci hocha la tête.
Ils devaient continuer à marcher.
Ils devaient trouver un endroit où passer la nuit.
La Fille s’était assoupit, sur la rive, ses cheveux dorés répandus autour d’elle en une auréole de feu. De petites gouttes d’eau, comparable à la rosée du matin se déposant sur les fleurs, brillaient ça et là.
Elle était féerique.
Bill s’approcha d’elle. Il la prit dans ses bras, doucement, comme si il avait peur de la casser.
Elle était aussi _ plus _ belle qu’une poupée de porcelaine.
Pauvre merveille, perdue dans les bois, poursuivie par une chose informe.
Etaient-ce eux, les preux chevaliers héroïquement chargés de la sauver ?
Pour l’instant, ils n’en menaient pas large.

Lorsque La Fille s’éveilla, la première chose qu’elle sentie fut la brise froide de la nuit.
Elle refusa d’ouvrir les yeux.
Qu’allait-elle voir ? Qu’est-ce qui allait l’accueillir ?
Elle s’imaginait déjà de grands sourires malsains étirant quelques visages monstrueux. Sous une lumière blafarde. Celle de la lune.
Elle frissonna.
Cela lui permit de se rendre compte qu’elle était perpétuellement ballottée de droite à gauche.
Doucement.
Légèrement.
C’était une sensation agréable. Apaisante.
Tout comme le doux balancement des vagues.
Impression rassurante.
Impression de fraîcheur.
La liberté…
Pourtant, le lointain fracas des vagues s’entrechoquant entre elles avec frénésie en une gerbe d’écume, inlassablement, était remplacé par le cri strident des grillons, les appels espacés des oiseaux de nuit, et le léger frottement causé par les branches impertinentes qui venaient frôler brièvement les voyageurs, comme une éphémère caresse nocturne.
Elle n’était donc pas perdue entre deux rêves.
Elle n’était donc pas livrée à l’océan accueillant.
Elle n’était donc pas seule.
Une sensation engourdissant de sécurité se répandit en elle.
C’était grisant.
C’était agréable.
Un sourire lumineux naquit sur son visage, étoile filante éclatante de blancheur dans les ténèbres de la nuit.
Une étoile qui fait le travail de la lune.
Elle ouvrit enfin un œil.
Tout d’abord, elle ne vit rien.
La pénombre avait reprise ses droits. Au chômage, l’étoile.
Puis, légèrement esquissé, apparu un semblant de luminosité.
Elle ferma les yeux.
Lorsqu’elle les rouvrit, cette fois, elle pu nettement reconnaître la lune, dramatique reine piètrement lumineuse de la nuit, entourée par des myriades d’étoiles. Ses farandoles d’anges gardiens. La lune n’en manquait pas.
Puis, elle distingua une forme plus sombre à quelques centimètres de son visage. Plus grosse.
Un menton.
Absurde.
Et pourtant implacablement logique.
L’un des deux jeunes hommes la portaient.
Son cauchemar n’était peut être pas encore terminé.
Elle ferma les yeux.
Attendit.
Longtemps.
Le temps que cette infinie marche nocturne s’arrête enfin, provisoirement.
Ce qui finit par arriver.
L’immobilité soudaine la déstabilisa.
Elle su alors ce que ressentait les marins en mettant pied à terre après une longue traversé du bonheur liquide. Du bonheur fuyant. Comme le sable entre les doigts d’un enfant. La mer.
Elle venait de se retrouver brusquement propulsée dans la réalité.
Jusqu’à présent, elle était sur son nuage. Loin du monde. Loin des tourments perpétuels de la vie. Portée par un ange. Plus lumineuse que la lune.
Lorsqu’il la déposa avec précautions par terre…
Lorsque ses pieds touchèrent le sol…
Elle redevint La Fille. Tout simplement La Fille.

j'adore ta fic love 2

Whouahhhh

Comment c'est trop bien

Je veux une suite

Trop bien l'histoire !
La suite s'il te plais ^^...
Ca serai cool Very Happy

Trop bien l'histoire !
La suite s'il te plais ^^...
Ca serai cool Very Happy

Excusez moi, j'ai du m'absenter un p'tit temps.
Voici la suite... manque plus que le prologue XD
'Le 'f'rais ce soir.
Mdrrr' la new décow du site se prête bien à une fic' sur la forêt !

_ Sa va ? Demanda Bill.
Ce fut sa superbe voix, si douce et mélodieuse, qui rompit le silence tout relatif de la forêt.
Aussitôt, le vrai silence s’installa.
Plus de grillons aux stridulations infernales.
Plus de pépiements à demi étouffés d’oiseaux de nuit.
Même le vent et le feuillage semblaient être mystérieusement devenus aphones.
Cela fit du bien à La Fille.
Ce silence si complet la reposait, la calmait. La rassurait aussi, sans doute.
Ce silence implacablement opaque dérangeait Bill, par contre.
Un silence oppressant.
Un silence dérangeant.
Lui qui était habitué à la clameur sourde de la ville, et aux manifestations de joie assourdissantes lors de leurs concerts, cela le rendait mal à l’aise.
Ca l’indisposé, pourrait on dire.
Le Temps semblait suspendu.
C’était anormal.
Tom, lui, bénit immédiatement le silence en question, cadeau providentiel des dieux.
Grâce à cette absence quasiment totale de bruits, il pouvait aisément entendre la… La Chose s’approchait, si jamais elle les retrouvait. Et Tom, même si il refusait de se l’avouer totalement, n’en doutait pas.
Pas une seule seconde.

Personne ne le brisa, ce silence appréciable, angoissant ou bénie.
D’une certaine manière, il était trop solennel, trop précieux.
Ils se remirent alors en marche.
Main dans la main.
Non pas que la luminosité ambiante, attribuée par la lune, ne permettait pas une vision nette des choses qui les entourées.
Non.
Chacun cherchait en réalité du réconfort, de l’assurance, de la force auprès de l’autre.
Ou plutôt une sorte de poignée, d’hameçon.
Pour s’accrocher à la réalité.
Cette réalité qu’ils avaient tellement peur de perdre.

Lentement, au fils de leur marche, les manifestations acoustiques nocturnes reprirent leurs droits.
A la légère tristesse de La Fille, teintait d’illusions et d’espoirs, elles reprirent.
Au soulagement spectaculaire de Bill, elles reprirent.
Et au léger énervement de Tom, accompagné d’une pointe de nervosité, elles reprirent.
Puis, les mots commencèrent à remonter dans les gorges, à caresser les langues, à filer entre les dents, afin de ressurgir fièrement à l’air libre, enveloppés d’intonations protectrices.
Au fur et à mesure, la palabre s’imposa à eux, se mit à planer sur eux comme une ombre, et ils engagèrent tant bien que mal la conversation.
Ils devaient parler.
C’était vital.
Communiquer, n’est-ce pas vivre ?
_ Euh… commença Bill.
Il ne savait pas vraiment comment s’y prendre pour extériorisé le dangereux entrelacs de questions qui se formaient et se déformaient sans cesse en lui, comme une marée de mots.
Sa voie mélodieuse, aussi belle fut-elle, ne lui était d’aucun secours.
Il décida de faire le vide dans son esprit.
Ce qu’il s’efforça de faire.
Lentement, une barrière de corail se forma dans son esprit, brisant les vagues de questions qui y déferlaient, et apportant ainsi un calme propice à la réflexion.
Zen…
_ Où sommes-nous ? Fut la première question qui s’imposa à lui.
Silence.
De la part de Tom, embêté.
De la part de La Fille, égale à elle-même.
Aïe.
Mauvaise question.
Question difficile.
Trop, peut être ?
Sûrement.
_ Euh… et ben… nous sommes… oh ! Et puis j’en sais rien ! Se résigna Tom, maussade.
Léger hochement de tête de La Fille.
_ On a paumé la carte dans notre fuite, maugréa Bill.
_ Wé ! Ce petit saligaud de Manager… si j’m’en sors, et j’suis bien décidé à m’en sortir, il verra ce qu’il lui arrivera !
Bill rie malgré lui.
Voir son frère décrire des moulinets de ses poings fermés, les traits tirés, menaçant, ne pouvait lui procurer qu’un fou-rire.
Tom était vraiment un bon comédien !
Un sourire, bien malgré elle, (qui voyait sa bonne humeur s’envoler lentement dans les cieux afin de rejoindre la lune, tout là-haut, baignée dans sa belle et irréaliste lumière style « à la poussière d’étoiles ») s’afficha brusquement sur le doux visage de La Fille.
Tom se choisit l’expression contrite adéquate, et s’exclama, faussement blessé :
_ Mai-é-euh ! Pourquoi vous riez ? Vous vous moquez de moi ?
Le sourire de La Fille se mua en un petit rire nerveux, et celui de Bill redoubla d’intensité.
Alala, son frère…
_ Vous êtes mé-euh-chants ! S’exclama Tom.
L’air boudeur, il croisa les bras sur sa poitrine, leur tourna proprement le dos, et releva la tête, hautain, lançant son regard à travers la nuit.
_ Pé-er-sonne ne me comprend, se lamenta t-il comiquement en ravivant l’éclat de rire général.
Eclat de rire…
Eclat de chaleur…
Eclat d’apesanteur…
Comme une clameur…
De bonheur…
Venue tout droit du cœur…
Tom, qui maintenant ne pouvait s’empêcher de sourire, finit par se lâcher, et à rire également.
C’était tellement bon de rire.
Ca calmait l’esprit.
Ca faisait pétiller le cœur.
Ca leur rendait leur bonne humeur.
Ca les détendait, et surtout, même si c’était pour des broutilles, rire leur permettait d’oublier un peu La Chose.

Rire aussi, c’était vital…

Mais La Chose, aussi joyeux et rieur que l’on soit, on ne l’oubli jamais longtemps.
Surtout lorsqu’elle s’évertue à ne pas se faire oublier.
Un craquement de brindilles brisées.
Un bruit de succion.
A peine audibles.
Mais leur ouïe, affûtée par quelques dangereux résidus de peur, parvint à cueillir ses sons par-delà leurs rires. Par delà leur bonne humeur commune.
Leurs manifestations de joie cessèrent aussitôt.
La Fille était terrorisée.
Tom résigné.
Quant à Bill, il refusait tout simplement d’y croire.
La paranoïa.
La bonne vieille paranoïa.
Illusion passe-partout.
Presque une excuse.
L’âme contre la raison.
Grotesque mais sanglant duel…
Le bruit de succion, alternait de craquements de branchettes mortes, allait en s’amplifiant.
Mais il était porté par le vent.
Cela signifiait qu’ils avaient sans doute encore une confortable longueur d’avance.
Mais pour Tom, c’était trop près.
Il n’attendit pas une seule seconde de plus. Par contre, la seconde suivante, il avait déjà disparu dans la forêt environnante, avec ses grands arbres touffus teintaient de gris et de bleu outremer par la pénombre.
Super-Tom, plus rapide que l’éclair.
Bill, bien décidé à l’imiter, commença à courir, de quelques pas. Puis il se retourna pour vérifier si La Fille le suivait bien.
Mais elle n’avait pas bougé.
Son visage livide exprimait une terreur tellement profonde qu’elle en était choquante.
Choquant…
C’est bien le mot.
Les jeunes filles ne doivent pas être terrorisées à ce point. C’est choquant.
Bill ne mit pas longtemps à comprendre qu’elle était tout bonnement pétrifiée de peur.
Dans ses yeux, un appel à l’aide.
Le seul qu’elle pouvait encore lancer.
Il vint vers elle.
La tira.
Elle ne bougea pas.
Il tenta de la soulever.
Délicatement.
Mais ses pieds ne quittèrent pas le sol.
Que faire ?
Son esprit fébrile bouillonnait.
Ils ne pouvaient pas rester ici…
Des images, des mots, des choses jaillissaient de son esprit entier, telle une éruption volcanique.
Ou une secousse sismique, au choix.
… mais il ne pouvait pas non plus abandonner La Fille.
Pas après tout ça.
Cette… cette cavalcade forestière les avaient soudés.
Ils étaient en quelque sorte unis, maintenant. Ou au moins une part de chacun d’eux.
Dans un tourbillon de visions, d’odeurs, de bruits et de parfums qui tournaient en une rapide rotation autour de lui _ trop rapide, beaucoup trop rapide, au point qu’il ne pouvait en garder le fil _ il redécouvrait les formes de La Fille, les savourant du regard.
Tout comme sa peau aussi claire et pure que la neige.
Tout comme sa longue et belle chevelure aux fils d’ors dotés de sublimes scintillements naturels.
Tout comme ses beaux yeux verts expressifs, aussi éclatants que ceux des fauves sauvages.
Et son parfum.
Son parfum, à elle.
Pas celui de la peur, qui planait comme une ombre malsaine autour d’elle, sur elle.
Non.
Son véritable parfum à elle.
Mélange de toutes les meilleures choses de la terre.
Accompagné du bombardement de ses sentiments qui s’entrechoquaient, il se rapprocha d’elle.
Près.
Plus près.
Encore plus près.
Jusqu’à ce que leurs lèvres se frôlent…
Il passa ses bras autour d’elle.
Il la serra contre lui.
Elle restait sagement là, sans réaction, absente.
Prisonnière du monde de La Terreur.
Une terreur incommensurable…. Et plus encore.
Bill la considéra un moment.
Il sentait d’étranges sensations l’envahirent.
Sensations étranges.
Sensations inconnues.
Sensations exotiques.
Nouvelles sensations.
Puis, avec une douceur attentionnée, il unit ses lèvres aux siennes.
Passion.
Amour.
Frustration.
Terreur.
Les sentiments de la vie.
Les sentiments incontournables.
Les sentiments qui, tous à la fois, s’entremêlés quelques secondes. Le temps d’un baiser. D’un premier baiser…
En éprouvant la douceur de sa langue…
En humant son doux parfum, à lui, mélange de toutes les choses qui l’amusées et qu’elle appréciait au fond d’elle…
En devinant son souffle chaud et agréable, sur sa nuque…
La Fille revient à elle.
Le monde, légèrement flou jusque alors, retrouva en douceur la réalité.
Elle venait de quitter son petit nuage et, pour une fois, un autre l’attendait.
Un romantiquement vrai nuage…
Rose ?
Blanc ?
Doré ?
Elle ne s’en souciait pas.
Il était là pour l’accueillir, et c’était tout ce qui importait.
Elle.
Elle seule.
Et personne d’autre.
Lorsque, à regret, leurs lèvres amoureuses se séparèrent, Bill lui sourit.
Bill sourit à La Fille.
Sourire franc.
Sourire juste.
Sourire vrai.
Avec de superbes yeux noisettes, couleur du chocolat, ce péché mignon éternel, dans lesquels se noyer en prime.
Se noyer dans du chocolat.
L’idée la fit rire.
En tout cas, elle n’avait pas besoin d’une cuillère !
Rapidement cette fois, Bill déposa un baiser papillon aux commissures de ses lèvres, juste un.
Aussi fugace que celui d’un premier rayon de soleil sur la rosée du matin.
Puis, il lui prit la main, et l’emmena avec lui.
Vers un monde meilleur ?
Elle espérait que lui.
Loin de La Chose, ça au moins, c’était un fait établi.
Et pour toujours, cette fois.

Voila.
Vous play ?

Invité

Super la suite

Prologue.

La Fille et Bill coururent.
Encore et encore.
Encore et toujours.
Dans la nuit noire…
Au milieu des rêves…
Au milieu des illusions…
Au milieu des réalités…
Au milieu de la nature…
Au milieu de la vie…

Ils finirent par rattraper Tom.
Ils continuèrent leur longue course.
A trois, cette fois.
Tom ne comprit jamais pourquoi Bill et La Fille souriaient, tout au long de cette dernière course.
Mais Bill et La Fille se comprenaient, et cela leur suffisait.
Ils étaient heureux…
Ils finirent par arriver en vue des habitations.
La civilisation leur tendait les bras.
Tom aurait couru vers elle, mais Bill ne l’aurait pas suivis.
Ca n’aurait servit à rien…
Il s’était alors assit sur une simple pierre, à quelques kilomètres des premières habitations.
Il avait observé, de loin, les deux… amoureux ?
Etait-ce le terme qui convenait ?
Peut être.
Sûrement.
Mais l’amour était parfois éphémère.
Horriblement éphémère.

Bill et La Fille se regardaient, l’un en face de l’autre.
La lune, illuminant leur visage, leur donnait une beauté pratiquement irréelle.
Tout leur corps tremblait de désir, d’amour…
Mais ils devaient se séparer.
Ils devaient tirés un trait sur leur rencontre.
C’était comme ça…
C’était leur destin.

Lentement, ils se mirent à marcher, La Fille vers la forêt, Bill vers la ville.

La Fille, vers sa forêt à elle, en dépit de La Chose.
Son antre.
L’endroit où, en réalité, elle était le mieux.
Elle retournait à la nature…
Elle retournait à la rosée douce et sucrée du matin…
Aux belles fleurs de saisons…
Au froid aride comme à la chaleur torride…
A sa vie, à elle.
Dans un monde d’une beauté insoupçonnée.

Bill, lui, retournait vers la civilisation.
Le monde des concerts…
Le monde du chant…
Le monde de la musique…
Le monde des fiestas improvisées…
Le monde des coups de foudre cachant en réalité un sournois intérêt…
Le monde où, sans argent, on ne peut pas s’en sortir…
Le monde où la réalité est bien plus cruelle et odieuse qu’on n’ose y croire.
Son monde, à lui.
Sa vie, à lui.

Leurs mains finirent par se séparer.
Le dernier rempart de leur amour, envolé.
Leurs cœurs se consumant toujours, ils se retournèrent.
Sans oser se donner un dernier baiser, un baiser d’adieux.
De peur de ne plus pouvoir se quitter, sans doute…
Pourquoi devaient ils se séparer ?
Personne ne le savait.
Mais c’était ainsi.
Ils ne pouvaient vivre ensemble.
Mais pourraient ils vivre à l’écart l’un de l’autre ?
C’est ce que la vie allait les obliger à découvrir, à leur dépend…
Bill et La Fille avaient battus la Chose, ensemble, d’une certaine manière…
Ils n’étaient qu’un.
Ils étaient deux.
Ils étaient… eux.

Ses cheveux voletants derrière son dos gracieux, La Fille disparut dans la forêt.
Sans se retourner.
Des larmes cascadant sur ses joues, Bill rejoint Tom.
Sans se retourner.

Tom ne comprenait pas.
Mais y avait-il quelque chose à comprendre ?

Avant même d’avoir connu le véritable prénom de La Fille, ils la quittaient déjà.
Quand à La Chose… elle resterait toujours La Chose.
Toujours là pour hanter leur sommeil, pour bondir hors d’un placard, pour s’agiter dans la nuit…
Mais vaincue, au fond.

Peut être La Chose et La Fille n’étaient elles qu’une seule et même créature…

Et voila !
Vous avez aimés ?

Je trouve sa vraiment bien écrit tu a du talent

As-tu déjà pensé que tu pouvait écrire une de ses pitin de romans O_O ???

Franchement c'est super, tu écrit bien l'histoire est bien .... tout est bien !!!!!!

WAOUH, je suis jalouse
elle est trop bien l'histoire 11.5/10

en plus c'est super long

ouahhhhhhhhhhhhhhhhh elle est trop bien ton histoire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Merci les filles, merci beaucoup =]

~~ Cavalcade Forestière. [ En cours ] ~~

Cavalcade Forestière. [ En cours ]